Technicien géomètre topographe H/F – en alternance

« C’est l’étape essentielle entre un dessin et du bâti. »

Quelles sont tes missions ?

Pour résumer, je confronte un projet à la réalité. Je réceptionne un plan projet de la part du bureau d’études et, sur le terrain, je procède à des relevés détaillés de l’ensemble du site (bâtiments, arbres, altitude, poteaux, équipements de voirie, etc.). L’enjeu est donc d’appliquer le plan au terrain et de créer des points topographiques « calés » à partir de certains points de repère « sûrs » (bornes déjà installées, bâtiment existant…).

OK c’est technique J

C’est surtout très concret ! C’est l’étape essentielle entre un dessin et du bâti. Il n’est pas question de construire un immeuble avec une erreur de 50 cm par rapport à l’immeuble voisin, ou de creuser un tunnel au mauvais endroit….

Tu peux nous raconter une journée-type ?

Dans 85 % des cas, ce sont des missions ponctuelles, avec des jours d’intervention calés en amont avec le client. Quand j’arrive sur place, on commence par un briefing, puis j’installe mon appareil en station et j’effectue des relevés – en « polygonale » pour celles et ceux qui apprécient la géométrie. Les relevés effectués, je traite les données dans la foulée. Pour ma mission actuelle je commence dès 7.00 et je finis vers 16.00, mais la journée plus classique c’est plutôt du 8.00-17.00.

Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton travail ?

Les activités sont très variées : scanner 3D, implantations de pieux, missions d’auscultation (suivis périodiques pour savoir si une falaise bouge au fil des années…), mesures de contrôle – par exemple pour constater en raffinerie si les bacs se déforment dans le temps… J’aime aussi la polyvalence, je suis sur le terrain à 60 % de mon temps environ, et 40 % au bureau. Par moments en autonomie, par moments parmi les collègues : ça permet de changer d’air et d’éviter la routine !

Quelles sont les qualités requises pour accomplir ta mission ?

Beaucoup de rigueur. C’est un métier qui n’autorise pas l’erreur. Il y a beaucoup de contrôles, il faut être sûr de ses résultats et se montrer réactif : si une erreur est constatée, il faut comprendre assez vite d’où elle vient et la corriger. Selon moi, ce qui distingue un bon technicien topographe d’un moins bon, c’est la capacité à optimiser le temps. Par exemple, il est parfois possible d’installer l’appareil à un seul endroit pour réaliser toute la mission en une seule station. Pour cela, il faut savoir se poser, prendre son temps, analyser l’environnement.

Et si tu souhaites évoluer ?

Je peux devenir chef de mission, pour organiser mon planning en toute autonomie, appeler le client, le relancer… Et gérer ma mission de A à Z. Mais, chez Géoliance, je peux aussi avoir d’autres pistes et changer de métier. C’est l’avantage de notre organisation : les missions sont variées, ce qui permet de découvrir d’autres champs d’expertise.